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Lundi 8 Juillet, c’est l’anniversaire de Romain, 33 ans ! On se lève plein de bonne volonté, on sait qu’une grosse journée nous attend, on a une frontière pas évidente à traverser (Iran – Turkménistan) et un nouveau pays complètement inconnu à découvrir.. on est franchement heureux et excités par cette journée !

Voilà le détail du rêve à la désillusion de notre découverte Turkmène :

7h00 Petit déjeuner à l’hôtel, on rencontre Dave, un Suisse qui voyage seul à vélo et passera la frontière en même temps que nous.

8h20 après seulement deux km on arrive à la frontière (ouverture 8h), côté Iranien pour sortir, il faut passer tous nos bagages au scan et quelques sacs sont fouillés à la main de façon aléatoire et plus précise. On enchaîne par « la questionnette »: un Iranien habillé en civil nous pose des questions sur notre séjour. 

Avez-vous été en contact avec des iraniens ? Bien sûr que non, les Iraniens n’étant pas des personnes très sociables et avenantes avec les voyageurs, nous n’avons eu aucun contact avec personne 😉

Avez-vous séjourné chez des iraniens ? Nous : Bien sûr que non, uniquement à l’hôtel, nous n’avons jamais été invité :-p

etc. etc. puis on nous demande si on a pris des photos, nous devons nous montrer coopératif et on montre donc nos téléphones portables qui avaient été triés la veille à l’hôtel car le processus est connu. Il défile les nombreux clichés, et nous demande qui sont les personnes présentes, on répond que ce sont des guides ou des personnes rencontrées dans la rue que nous ne connaissons pas plus que ça.

Enfin il prend notre numéro de téléphone iranien, on espère qu’il ne fouillera pas trop et que toutes les personnes avec qui nous avons été en contact n’auront pas d’ennuis. 

Ce petit entretien ne fait qu’accentuer notre sentiment partagé sur l’Iran : entre la gentillesse des gens et la bizarrerie d’un gouvernement. Bref nous quittons malgré tout le pays avec un « We hope to see you again » de la part des autorités très chaleureux ! 

Nous pédalons 1km environ dans le no man’s land puis on arrive dans un grand bâtiment blanc où l’on pénètre avec les vélos pour entrer au Turkménistan. L’accueil est plutôt chaleureux également, il y a beaucoup de personnes en uniforme qui vérifient nos passeports tous les 10 mètres environ. Donc pour traverser le bâtiment on les a montré au moins 8 fois ! 

Un médecin prend notre température en entrant !

On repasse les sacs au scan, passage au guichet banque (qui lui n’ouvre qu’à 9h), passage au guichet pour prendre nos empreintes et tirer notre portrait, puis fouille légère des sacoches , on doit simplement montrer notre trousse de médicaments et déclarer l’argent que l’on a sur nous. L’agent en charge de la fouille souhaite l’anniversaire de Romain et plusieurs fois ils nous citent les joueurs de foot français. Le passage de frontière est donc long (2h env) mais somme toute plutôt facile.

11h00 on sort enfin avec le passeport tamponné ! et on rajoute 1/2h à nos montres. Je m’empresse d’enlever mon foulard 🙂 Youpi ! Un petit sentiment de bien être et de liberté 😀

Dès la grille franchie, on nous propose de changer de l’argent. On est 3 cyclistes avec Dave qui sort en même temps que nous. Un type nous propose un taux peu satisfaisant, on se met en route en refusant, il nous suit en voiture pendant 4 km et nous finissons par obtenir un meilleur taux et nous échangeons quelques sous. 

Les gens croisés en voiture nous saluent, les femmes sont très belles et portent des longues robes colorées, les visages sont très différents de ceux croisés en Iran. C’est fou le changement en juste un passage de frontière.

12h00 on s’arrête dans la première ville à 10km à peine de la frontière. On veut s’acheter de quoi manger le midi et beaucoup d’eau pour la journée. Au premier stop, Romain va dans le magasin et je garde les vélos. Un policier vient me voir pour savoir pourquoi on est arrêté ! Puis pourquoi on n’est que 2 alors qu’il nous a vu sortir de la frontière à 3 (avec Dave). On fait un deuxième magasin car il nous manque des choses. Le policier revient de nouveau me questionner. A notre troisième arrêt, pour déjeuner cette fois, qui l’on voit ? Le même policier, il se fait alors plus explicite : « ok vous pouvez vous arrêter manger 20 minutes, puis vous devez partir, n’oubliez pas que vous avez un visa de transit et non de tourisme, vous ne devez pas vous arrêter et vous ne devez pas prendre de photos ».

Le ton est donné.

12h20 On prend donc la route ! Deux choix s’offrent à nous pour aller au premier hôtel sur la carte situé à Hauz Han. La « grande route » qui est plus roulante mais plus longue, 130km, ou la « petite route » qui coupe et ne fait que 110km. Comme on aura le vent de face toute la journée, on opte pour la solution avec le moins de km. Quelle erreur !

Je vais vous résumer notre journée : piste, sable, trous sur la route, chaleur éprouvante avec environ 45°, pas d’ombre, la gorge sèche et brûlante, des intimidations de chiens de bergers sur la fin, et aucun shop pendant les 80 premiers km. On était pourtant parti avec environ 15 litres d’eau à 2, mais qui s’avéreront insuffisant, et la peur de manquer d’eau est très flippante.

Vers 18h on trouve une marre, on se filtre un litre ou deux :

Les heures passent mais les kilomètres au compteur se font désirer.

20h30 la nuit commence à tomber et nous sommes toujours sur notre piste mais surtout c’est le moment où Romain commence à flancher ! Coup de chaud, cœur qui s’emballe, il ne peut plus avancer.

Bon là c’est le drame ! On regarde sur une application, on voit qu’un magasin est enregistré 5Km plus loin. Sans savoir s’il sera encore ouvert à cette heure là, on met nos dernières forces pour y accéder. 

21h Il fait nuit noire et on est sauvé ! Le shop est ouvert, il y a de l’eau fraîche au frigo, du coca, du fanta, on reprend quelques forces. Voici nos têtes à notre arrivée au magasin ! Ou comment prendre 10 ans en une journée, la fatigue peut se lire sur nos visages marqués :

On demande au propriétaire s’il peut nous appeler un taxi pour rejoindre la ville. Mieux que ça, il a un gros pick up, il rabat les sièges et fourre nos 2 vélos et tous nos sacs et nous emmène à l’hôtel. Pas de regrets sur les derniers km, les trous de la route sont de pire en pire, même pour parcourir les 20 derniers km en pick up on mettra 40mn environ donc en vélo on ne préfère pas y penser.

Ci-dessus notre « sauveur ». Ce monsieur ne parle que quelques mots d’anglais donc la conversation reste limitée mais il est super sympa avec nous.

A partir de 22h on a la clim, l’hôtel possède même un resto turc et on se fait un bon repas, tout heureux d’être arrivés et de ne pas avoir à dormir dans la pampa sous la tente. Ici, ils vendent des bières mais vu notre état, on préfère attendre un petit peu et on arrosera une autre fois nos 6 semaines d’abstinence et l’anniversaire de Romain. 

Le deuxième jour, on part de l’hôtel à midi…

… l’heure la plus chaude mais étant arrivés tard et fatigués la veille on préfère miser sur une bonne nuit longue et réparatrice. On repart à vélo en direction de Mary située à 70 km. Nous sommes encore fatigués mais beaucoup plus sereins car cette fois-ci on longe la grande route, et on sait qu’il y aura des petits shops pour acheter de l’eau fraîche. La route est plate, vent de face, et les paysages sans grand interêt, de la pampa, des camions, ah si quelques dromadaires qui vont égayer notre journée, et des constructions originales :

Quelques voitures nous saluent, un Turkmène nous montre de l’intérêt et vient discuter avec nous lors d’une pause boisson mais sinon c’est plutôt l’indifférence générale !

Pour se rafraichir, on a tenté de mettre des sachets de thé dans notre eau brûlante : 

Mais rien ne vaut une bonne pause boisson fraîche, des petits moments de pur bonheur :

On arrive à Mary sans problème, on va y rester une nuit, dans un hôtel assez minable, sans clim, qui nous mettra dehors à 9h du mat mais qui ne coûtait pas cher (100 manats soit environ 8€ pour nous deux). On n’a pas vraiment eu le choix, c’était soit celui-ci soit des hôtels à 60USD la nuit. Ici il y a malheureusement un tarif « touriste » qui multiplie les prix par 10 quand on n’est pas du coin. Voici des photos de la ville :

Les rues de la ville sont grandes, propres, et surtout vides, car elles sont démesurées comparée à l’affluence qu’il  y a ici. On sent bien l’influence Russe dans le style architectural. 

De Mary, nous allons prendre un train de nuit  qui part à 22h pour rejoindre Turkmenabat (notre ville de sortie), nous avons donc toute une journée à occuper. On va principalement la passer dans un lieu fort sympathique, le Aladdin café, endroit assez branchouille, avec clim et bonne bouffe :

Puis on se dirige vers la gare, il y a un wagon spécial pour mettre les vélos, pas de chance il est à une extrémité du train et notre wagon lit est à l’autre bout, c’est un peu la course pour déposer les vélos puis porter nos sacs à bout de bras.

Bref. Les wagons lits première classe sont très bien, confortables et avec la clim.

On a la chance de voyager avec une dame et sa fille avec qui nous tenterons d’avoir une conversation hachée par la barrière de la langue mais très agréable.

3h30 arrivée à Turkmenabat, ça pique ! Même cinéma, il faut sortir tous les sacs et courir au wagon à l’autre bout du quai, qui est très long, pour récupérer les vélos.

On attend une heure à la gare, histoire que le jour se lève un peu, et on prend la route à 4h50, un record pour nous qui ne sommes pas du matin. On devrait vraiment en prendre de la graine car c’est très agréable de rouler tôt, il y a moins de vent et les températures ne sont que de 25° ^^

Voici nos derniers km au Turkménistan à l’aurore :

Sans vent, sur une belle route asphaltée et avec des températures douces, nous mettons moins de deux heures pour rejoindre la frontière Ouzbèque située à 30km de Turkménabat.

Voici notre récit du Turkménistan. On est forcément un peu frustrés de ne pas avoir pu plus parlé avec des turkmènes mais la barrière de la langue est grande, ils ne parlent pas beaucoup anglais, et nous ne parlons pas un mot de turkmène ou de russe. On ne regrette pas d’avoir pris le train, car on est fatigué par la chaleur depuis déjà plusieurs semaines en Iran et traverser un désert, dont les routes ne sont pas bonnes, avec des paysages de pampa ne vaut pas la peine de s’abîmer la santé 😉 On est encore étonné d’avoir pu traverser ce pays si étrange, dont 3 mots me resteront en mémoire :

Turkménistan : deuxième pays le plus fermé au monde du point de vue de la liberté de la presse après la corée du nord, ici même avec un VPN, aucun site de réseaux sociaux ne marche.

Turkmenbashi : petit nom que s’est donné l’ancien président devenu célèbre pour ses extravagances de dictateur et qui signifie, en toute modestie, « le leader des Turkmènes ».

Ashkabat Turkmènabat Mary : des villes étranges aux grandes allées, propres, démesurées, construites grâce aux recettes du gaz et du pétrole, avec de ci de là des statues géantes et des portraits de l’actuel président.

A très bientôt pour le récit de l’Ouzbékistan !

Pour voir toutes les photos du Turkménistan, veuillez cliquer-ici.

Pour voir notre aventure en chiffres, c’est par ici.

Turkménistan, la traversée au pays de l’étrange

19 avis sur « Turkménistan, la traversée au pays de l’étrange »

  • 26 juillet 2019 à 21 h 20 min
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    Ok, je note : ne pas y aller !
    Délirant…

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  • 26 juillet 2019 à 23 h 06 min
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    Bravo Emilie, ta description du 8 Juillet est très réaliste de cette journée mémorable !! Bisous et bravo .

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  • 27 juillet 2019 à 11 h 59 min
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    Rhoù là là !! dur dur !
    Voilà un anniversaire qui restera dans les mémoires !!!
    Merci Emilie pour ce récit complet… Bravo pour vos exploits et pour ce chouette récit
    Bisous les galériens

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  • 28 juillet 2019 à 8 h 42 min
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    En lisant votre épopée on comprend le sens des mots aventuriers et galère ! Heureusement cela se termine bien.
    Il y a des endroits qui ne donnent pas envie. Belle poursuite en toute sécurité
    Patricia

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    • 23 août 2019 à 17 h 14 min
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      Merci beaucoup Patricia. Effectivement le Turkménistan n’est pas la destination privilégiée pour les vacances et après avoir traversé le pays on comprend pourquoi 🙂

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  • 29 juillet 2019 à 11 h 22 min
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    Et ben dites moi, charmante contrée!
    En espérant que l’Ouzbékistan, puis le Tadjikistan, soient plus hospitaliers!
    Bon courage!

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    • 29 août 2019 à 15 h 07 min
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      C’est clair !!! Confirmation l’Ouzbékistan et le Tadjikistan ont été vraiment plus faciles 😀

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  • 29 juillet 2019 à 17 h 38 min
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    Hahah la grosse loose pour ton anniversaire Sylvester !! FORCE ET COURAGE 🙂

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    • 23 août 2019 à 16 h 56 min
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      hehe oui, on a connu meilleure journée, et surtout plus reposante, pour un anniversaire !

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  • 29 juillet 2019 à 23 h 21 min
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    Ho là là ! Quelle journée ce 8 juillet ! Ce passage à la frontière Iran – Turkménistan, inimaginable !
    Bisous

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    • 23 août 2019 à 17 h 05 min
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      Oui Agnès, certains pays ne donnent pas du tout envie de les visiter et, de plus, sont dans un délire paranoïaque sécuritaire assez avancé 😉

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  • 1 août 2019 à 20 h 55 min
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    Coucou les p’tits Loups. C’est avec toujours autant d’intérêt, que je suis votre périple…Mes craintes sur ces contrées lointaines, ne sont pas aussi déplacées. Soyez prudents surtout…
    Romain a donc fêté son anniversaire le 8 Juillet. Le 5, j’ai bien pensé à toi, Emilie. Désolée de ne pas m’être manifestée ce jour là. J’espère que tout va bien pour vous, et que l’Ouzbékistan vous réservera de bons moments, et de belles découvertes…Gros Bisous, à tous les deux. Tata Christine

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    • 29 août 2019 à 14 h 55 min
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      Hello Christine et Jean Lou 🙂
      Un grand merci pour votre gentil mot ! désolée je réponds très tard mais l’Internet dans les montagnes n’était pas toujours présent ! Certains pays sont à la hauteur de leur réputation comme on dit !! Mais au final on est très souvent surpris en bien. Même au Turkménistan, les gens étaient sympa avec nous et très humains, ça aide quand d’autres paramètres sont difficiles ! Bref en tout cas c’était une expérience enrichissante !
      J’espère que vous allez bien, gros bisous à toute la famille
      A très bientôt

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  • 6 août 2019 à 15 h 57 min
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    Je découvre votre traversé du Turkménistan………… Ouah !! Je préfère la Bretagne !!
    Bon courage pour la suite !!

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    • 23 août 2019 à 16 h 54 min
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      haha oui moi aussi je préfère la Bretagne, il n’y a pas de doute là dessus 🙂 Merci bien, nous venons d’arriver en Chine !

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  • Ping :On fait le bilan ✌ – On the bike now

  • 11 juin 2020 à 14 h 23 min
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    Bonjour à vous,

    J’ai cru comprendre que vous aviez pu obtenir un visa de transit pour traverser le Turkménistan. Quelles ont été les modalités pour l’obtenir et combien de temps était il valide ?

    Selon le ministère des Affaires Etrangères une lettre d’invitation est nécessaire pour obtenir un visa turkmène, ce n’est pas le cas pour le visa de transit ?

    Désolé pour la question un peu technique mais j’espère que vous pourriez éclairer ma lanterne. En tout cas félicitations pour le projet accomplis.

    Sportivement

    Clément

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    • 21 juin 2020 à 12 h 10 min
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      Salut Clément,
      Merci beaucoup pour ton message, c’est bien ça nous rappelle notre préparation de voyage ! Désolé pour le retard dans la réponse.

      Oui on a bien réussi à obtenir un visa de transit pour le Turkménistan, il est valide 5 jours dans le pays. Et quand tu le demandes tu dois indiquer une date d’entrée au moment où tu fais la demande (il nous semble que tu peux changer cette date au moment où tu retires le visa). Nous l’avions fait à Téhéran.
      Bref c’est vraiment un visa spécial, et on te conseille de regarder les dernières news sur caravanistan. Car c’est tellement spécifique (faut imprimer en couleur, faut ceci, cela) qu’il vaut mieux regarder là-dessus. Nous n’avions pas eu besoin de lettre d’invitation, c’est uniquement pour le « vrai visa ».

      On espère que ça te sera utile, bon voyage!

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  • 20 avril 2022 à 8 h 12 min
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    Bravo à tous les 2. Vu la longueur du pays, çà paraît impossible de le traverser en 5 jours de vélo, même si le relief est favorable pour bien avancer.

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